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Le média citoyen des élections municipales 2026 à Montpellier


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La France Insoumise

Tête de liste : Nathalie Oziol

La France Insoumise

La France insoumise (LFI) est un mouvement politique national fondé en 2016 autour d’un programme de transformation sociale, écologique et démocratique. Il se définit comme un mouvement antilibéral, écologiste et républicain, structuré autour d’un fonctionnement en groupes d’action locaux et d’un programme national, L’Avenir en commun.

À Montpellier, LFI est implantée de longue date à travers des militant·es, des groupes d’action locaux et des élu·es nationaux et locaux. Pour les élections municipales de 2026, le mouvement a annoncé sa volonté de présenter une liste insoumise, inscrite dans la stratégie nationale de LFI visant à intervenir directement dans les grandes villes.

La liste est conduite par Nathalie Oziol, députée de l’Hérault.

Nathalie Oziol et l’ancrage local de LFI

Nathalie Oziol est députée de la 2ᵉ circonscription de l’Hérault. Elle est engagée de longue date dans les mobilisations sociales et politiques locales, et intervient régulièrement sur des sujets liés aux services publics, à la précarité, à l’écologie et aux libertés publiques.

Sa désignation comme tête de liste s’inscrit dans une logique de continuité entre le travail parlementaire et l’action municipale, LFI défendant l’idée que les différents niveaux institutionnels doivent être articulés au service d’un même projet politique.

Une stratégie municipale assumée par La France insoumise

Pour les municipales de 2026, La France insoumise revendique une présence autonome, avec des listes portant explicitement le projet insoumis, sans dilution dans des coalitions de gestion jugées incompatibles avec ses orientations nationales.

À Montpellier, cette stratégie se traduit par :

  • la volonté d’installer une opposition municipale structurée autour du programme insoumis ;
  • le refus de se limiter à un rôle d’appoint dans des majorités locales dirigées par d’autres forces politiques ;
  • l’affirmation d’un projet municipal cohérent avec les positions nationales de LFI.

Positionnement politique local

La France insoumise se situe clairement dans l’opposition à la municipalité socialiste actuellement en place. Les prises de position publiques des élu·es et responsables locaux de LFI mettent régulièrement en cause les choix de la majorité municipale sur plusieurs dossiers structurants.

Parmi les critiques formulées figurent notamment :

  • la gouvernance municipale et métropolitaine, jugée insuffisamment démocratique ;
  • certaines politiques d’aménagement et de développement urbain ;
  • la cohérence des choix écologiques avec les engagements affichés.

LFI revendique ainsi la construction d’une alternative municipale de rupture, s’appuyant sur les classes populaires, les quartiers populaires et les mobilisations sociales.

Axes programmatiques généralement mis en avant

Sans programme municipal finalisé à ce stade, les communications publiques de LFI et de Nathalie Oziol permettent néanmoins d’identifier plusieurs axes structurants :

  • Justice sociale et services publics : défense et développement des services publics municipaux, lutte contre la précarité, accès effectif aux droits ;
  • Logement : critique de la spéculation immobilière, encadrement des loyers, développement du logement social ;
  • Écologie populaire : transition écologique pensée en lien avec les conditions de vie des classes populaires, opposition aux projets jugés écologiquement ou socialement néfastes ;
  • Démocratie locale : renforcement de la participation citoyenne, transparence des décisions et contrôle des élu·es ;
  • Lutte contre les discriminations : antiracisme, égalité femmes-hommes, défense des libertés publiques.

Ces axes s’inscrivent dans la déclinaison locale du programme national de La France insoumise.

Une articulation entre enjeux locaux et nationaux

La France insoumise assume une lecture politique selon laquelle les politiques municipales ne peuvent être dissociées des choix nationaux et internationaux. La candidature montpelliéraine s’inscrit ainsi dans un cadre plus large, intégrant :

  • une critique des politiques nationales jugées responsables de l’aggravation des inégalités ;
  • des prises de position sur des enjeux internationaux lorsque ceux-ci ont une traduction politique ou symbolique au niveau local ;
  • la volonté de faire de la municipalité un relais des combats portés à d’autres échelles.