Montpellier
municipales 2026

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Le média citoyen des élections municipales 2026 à Montpellier


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Révolution Permanente

Tête de liste : Max Muller

Révolution Permanente

Révolution Permanente (RP) est une organisation politique se réclamant du trotskysme, c’est‑à‑dire d’un courant marxiste issu des analyses de Léon Trotsky. Le mouvement se définit comme anticapitaliste, internationaliste et révolutionnaire, avec une stratégie centrée sur l’auto‑organisation des travailleuses et travailleurs, des jeunes et des classes populaires.

Révolution Permanente s’est constituée en France en 2022, à la suite d’une scission interne au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Depuis, le mouvement agit de manière indépendante sur le terrain politique, syndical, étudiant et féministe, et développe ses propres campagnes et candidatures électorales.

Pour les élections municipales de 2026 à Montpellier, Révolution Permanente présente une liste conduite par Max Muller. Il s’agit de la première participation du mouvement à une élection municipale dans la ville.

Positionnement pour les municipales de Montpellier

Pour les élections municipales de 2026 à Montpellier, Révolution Permanente présente sa liste comme une intervention politique locale inscrite dans une stratégie plus large, reliant l’échelle municipale aux luttes sociales nationales et internationales.

Une candidature issue des luttes locales

Révolution Permanente met en avant un ancrage dans les mobilisations sociales locales : mouvements sociaux, luttes syndicales, mobilisations étudiantes, féministes et antiracistes. La candidature municipale est présentée comme le prolongement institutionnel de ces engagements, et non comme une rupture avec eux.

Le mouvement affirme vouloir faire de la campagne municipale un espace pour :

  • rendre visibles des conflits sociaux existants dans la ville (logement, précarité, conditions de travail, accès aux services publics) ;
  • donner une expression politique à des revendications portées par des collectifs, des salarié·es, des habitant·es et des étudiant·es ;
  • contester les politiques municipales jugées favorables aux intérêts économiques privés au détriment des besoins sociaux.

Indépendance politique et refus des alliances de gestion

Révolution Permanente revendique une liste indépendante, sans alliance électorale avec des partis ayant exercé ou exerçant des responsabilités de gestion municipale ou gouvernementale.

Cette orientation s’appuie sur l’idée que la municipalité est un lieu de conflit politique, et non uniquement un espace de gestion technique. RP défend ainsi une utilisation des institutions municipales comme un levier pour soutenir les luttes sociales, plutôt que comme un objectif de pouvoir en soi.

Axes programmatiques généralement mis en avant

Sans programme municipal définitivement arrêté à ce stade, Révolution Permanente met régulièrement en avant plusieurs axes structurants dans ses interventions publiques :

  • Logement : critique de la spéculation immobilière, défense du droit au logement, réquisition des logements vacants et opposition aux expulsions ;
  • Travail et services publics : soutien aux luttes des agent·es municipaux, défense des services publics locaux et amélioration des conditions de travail ;
  • Démocratie locale : mise en avant de formes d’auto‑organisation, d’assemblées locales et de contrôle citoyen sur les décisions municipales ;
  • Antiracisme et égalité : lutte contre les discriminations, soutien aux personnes sans‑papiers et défense de l’égalité des droits ;
  • Écologie sociale : approche liant enjeux écologiques et justice sociale, avec une critique des politiques environnementales jugées incompatibles avec les besoins populaires.

Ces axes sont présentés comme indissociables d’un rapport de force social, et non comme de simples mesures techniques.

Une vision critique du rôle de la municipalité

Révolution Permanente considère que la mairie ne peut, à elle seule, transformer en profondeur les rapports sociaux. La candidature est donc pensée comme :

  • un outil pour soutenir et amplifier les mobilisations existantes ;
  • un moyen de porter des revendications radicales dans l’espace public local ;
  • un point d’appui pour renforcer l’auto‑organisation populaire à l’échelle de la ville.

Le mouvement insiste ainsi sur le fait que le changement social passe d’abord par l’action collective, la mobilisation et l’organisation des classes populaires, la municipalité n’étant qu’un des terrains possibles de cette confrontation politique.